Les deux Pigeons
Fable de Jean de La Fontaine
| Les deux Pigeons | |
|---|---|
| Livre | Livre IX des Fables de la Fontaine (2ème fable du livre IX) |
| Parution | 1678 |
| Auteur | Jean de La Fontaine |
| Thèmes | L'aventure, la sécurité, le regret |
| Genre | Fable morale |
Texte original de la fable "Les deux Pigeons"
Découvrez la fable les deux Pigeons dans sa version originale, sans annotations, pour une lecture authentique. Vous pourrez ainsi apprécier le texte tel qu'il a été écrit par Jean de La Fontaine.
Deux Pigeons s'aimaient d'amour tendre.
L'un d'eux s'ennuyant au logis
Fut assez fou pour entreprendre
Un voyage en lointain pays.
L'autre lui dit : Qu'allez-vous faire ?
Voulez-vous quitter votre frère ?
L'absence est le plus grand des maux :
Non pas pour vous, cruel. Au moins, que les travaux,
Les dangers, les soins du voyage,
Changent un peu votre courage.
Encor si la saison s'avançait davantage !
Attendez les zéphyrs. Qui vous presse ? Un corbeau
Tout à l'heure annonçait malheur à quelque oiseau.
Je ne songerai plus que rencontre funeste,
Que Faucons, que réseaux. Hélas, dirai-je, il pleut :
Mon frère a-t-il tout ce qu'il veut,
Bon soupé, bon gîte, et le reste ?
Ce discours ébranla le cœur
De notre imprudent voyageur ;
Mais le désir de voir et l'humeur inquiète
L'emportèrent enfin. Il dit : Ne pleurez point :
Trois jours au plus rendront mon âme satisfaite ;
Je reviendrai dans peu conter de point en point
Mes aventures à mon frère.
Je le désennuierai : quiconque ne voit guère
N'a guère à dire aussi. Mon voyage dépeint
Vous sera d'un plaisir extrême.
Je dirai : J'étais là ; telle chose m'avint ;
Vous y croirez être vous-même.
À ces mots en pleurant ils se dirent adieu.
Le voyageur s'éloigne ; et voilà qu'un nuage
L'oblige de chercher retraite en quelque lieu.
Un seul arbre s'offrit, tel encor que l'orage
Maltraita le Pigeon en dépit du feuillage.
L'air devenu serein, il part tout morfondu,
Sèche du mieux qu'il peut son corps chargé de pluie,
Dans un champ à l'écart voit du blé répandu,
Voit un pigeon auprès ; cela lui donne envie :
Il y vole, il est pris : ce blé couvrait d'un las,
Les menteurs et traîtres appas.
Le las était usé ! si bien que de son aile,
De ses pieds, de son bec, l'oiseau le rompt enfin.
Quelque plume y périt ; et le pis du destin
Fut qu'un certain Vautour à la serre cruelle
Vit notre malheureux, qui, traînant la ficelle
Et les morceaux du las qui l'avait attrapé,
Semblait un forçat échappé.
Le vautour s'en allait le lier, quand des nues
Fond à son tour un Aigle aux ailes étendues.
Le Pigeon profita du conflit des voleurs,
S'envola, s'abattit auprès d'une masure,
Crut, pour ce coup, que ses malheurs
Finiraient par cette aventure ;
Mais un fripon d'enfant, cet âge est sans pitié,
Prît sa fronde et, du coup, tua plus d'à moitié
La volatile malheureuse,
Qui, maudissant sa curiosité,
Traînant l'aile et tirant le pié,
Demi-morte et demi-boiteuse,
Droit au logis s'en retourna.
Que bien, que mal, elle arriva
Sans autre aventure fâcheuse.
Voilà nos gens rejoints ; et je laisse à juger
De combien de plaisirs ils payèrent leurs peines.
Amants, heureux amants, voulez-vous voyager ?
Que ce soit aux rives prochaines ;
Soyez-vous l'un à l'autre un monde toujours beau,
Toujours divers, toujours nouveau ;
Tenez-vous lieu de tout, comptez pour rien le reste ;
J'ai quelquefois aimé ! je n'aurais pas alors
Contre le Louvre et ses trésors,
Contre le firmament et sa voûte céleste,
Changé les bois, changé les lieux
Honorés par les pas, éclairés par les yeux
De l'aimable et jeune Bergère
Pour qui, sous le fils de Cythère,
Je servis, engagé par mes premiers serments.
Hélas ! quand reviendront de semblables moments ?
Faut-il que tant d'objets si doux et si charmants
Me laissent vivre au gré de mon âme inquiète ?
Ah ! si mon cœur osait encor se renflammer !
Ne sentirai-je plus de charme qui m'arrête ?
Ai-je passé le temps d'aimer ?
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Texte annoté "Les deux Pigeons"
Cette version de la fable "Les deux Pigeons" vous permet de suivre le texte avec des annotations visibles en parallèle. À gauche, vous trouverez le texte original, tandis qu'à droite, les commentaires et explications vous apporteront des précisions sur le sens des vers et les symboles utilisés par Jean de La Fontaine.
Deux Pigeons s'aimaient d'amour tendre.
L'un d'eux s'ennuyant au logis [1]
Fut assez fou pour entreprendre
Un voyage en lointain pays.
L'autre lui dit : Qu'allez-vous faire ?
Voulez-vous quitter votre frère ?
L'absence est le plus grand des maux :
Non pas pour vous, cruel. Au moins, que les travaux,
Les dangers, les soins du voyage,
Changent un peu votre courage [2].
Encor si la saison s'avançait davantage !
Attendez les zéphyrs [3]. Qui vous presse ? Un corbeau
Tout à l'heure annonçait malheur à quelque oiseau.
Je ne songerai plus que rencontre funeste [4],
Que faucons, que réseaux [5]. Hélas, dirai-je, il pleut :
Mon frère a-t-il tout ce qu'il veut,
Bon soupé, bon gîte, et le reste ?
Ce discours ébranla le cœur
De notre imprudent voyageur ;
Mais le désir de voir et l'humeur inquiète
L'emportèrent enfin. Il dit : Ne pleurez point :
Trois jours au plus rendront mon âme satisfaite ;
Je reviendrai dans peu conter de point en point
Mes aventures à mon frère.
Je le désennuierai [6] : quiconque ne voit guère
N'a guère à dire aussi [7]. Mon voyage dépeint [8]
Vous sera d'un plaisir extrême.
Je dirai : J'étais là ; telle chose m'avint [9] ;
Vous y croirez être vous-même.
À ces mots en pleurant ils se dirent adieu.
Le voyageur s'éloigne ; et voilà qu'un nuage
L'oblige de chercher retraite en quelque lieu.
Un seul arbre s'offrit, tel encor que l'orage
Maltraita le Pigeon en dépit du feuillage.
L'air devenu serein, il part tout morfondu [10],
Sèche du mieux qu'il peut son corps chargé de pluie,
Dans un champ à l'écart voit du blé répandu,
Voit un pigeon auprès ; cela lui donne envie :
Il y vole, il est pris : ce blé couvrait d'un las [11],
Les menteurs et traîtres appas [12].
Le las était usé ! si bien que de son aile,
De ses pieds, de son bec, l'oiseau le rompt enfin.
Quelque plume y périt ; et le pis [13] du destin
Fut qu'un certain Vautour à la serre cruelle
Vit notre malheureux, qui, traînant la ficelle
Et les morceaux du las qui l'avait attrapé,
Semblait un forçat [14] échappé.
Le vautour s'en allait le lier [15], quand des nues [16]
Fond à son tour un Aigle aux ailes étendues.
Le Pigeon profita du conflit des voleurs,
S'envola, s'abattit auprès d'une masure [17],
Crut, pour ce coup, que ses malheurs
Finiraient par cette aventure ;
Mais un fripon d'enfant [18], cet âge est sans pitié,
Prît sa fronde [19] et, du coup, tua plus d'à moitié
La volatile [20] malheureuse,
Qui, maudissant sa curiosité,
Traînant l'aile et tirant le pié [21],
Demi-morte et demi-boiteuse,
Droit au logis s'en retourna.
Que bien, que mal [22], elle arriva
Sans autre aventure fâcheuse.
Voilà nos gens rejoints ; et je laisse à juger
De combien de plaisirs ils payèrent leurs peines.
Amants, heureux amants, voulez-vous voyager ?
Que ce soit aux rives prochaines ;
Soyez-vous l'un à l'autre un monde toujours beau,
Toujours divers, toujours nouveau ;
Tenez-vous lieu de tout, comptez pour rien le reste ;
J'ai quelquefois [23] aimé ! je n'aurais pas alors
Contre le Louvre et ses trésors,
Contre le firmament et sa voûte céleste,
Changé les bois, changé les lieux
Honorés par les pas, éclairés par les yeux
De l'aimable et jeune Bergère
Pour qui, sous le fils de Cythère [24],
Je servis, engagé par mes premiers serments.
Hélas ! quand reviendront de semblables moments ?
Faut-il que tant d'objets si doux et si charmants
Me laissent vivre au gré de mon âme inquiète ?
Ah ! si mon cœur osait encor se renflammer !
Ne sentirai-je plus de charme qui m'arrête ?
Ai-je passé le temps d'aimer [25] ?
[1] À la maison, chez lui.
[2] Que les peines, les tracas, les dangers changent votre cœur.
[3] Vents doux et agréables, ce qui renvoie à la saison du printemps.
[4] Je m'imaginerai que des rencontres dangereuses, qui apportent le malheur.
[5] Filets utilisés pour attraper les oiseaux.
[6] Faire cesser l'ennui, distraire.
[7] Non plus.
[8] Décrit de manière détaillée, faire un récit précis.
[9] Forme ancienne du verbe 'arriver', m'est arrivée.
[10] Terme signifiant être tout trempé ou triste.
[11] Piège s'apparentant au collet (nœud coulant).
[12] Ce qui est utilisé pour attirer et capturer les animaux.
[13] Terme qui signifie 'le pire.
[14] Un prisonnier forcé à travailler, souvent avec une chaine et un boulet au pied pour qu'il ne puisse pas s'échapper.
[15] L'emprisonner dans ses serres.
[16] Nuages.
[17] Petite maison en mauvais état.
[18] Un enfant malicieux.
[19] Armes improvisées, souvent utilisées par les enfants pour lancer des projectiles.
[20] Terme désignant l'oiseau.
[21] Variante de pied.
[22] Tant bien que mal .
[23] Ici quelquefois signifie une fois.
[24] Le fils de Cythère est l'Amour.
[25] Sur la dernière partie de la fable La Fontaine utilise la 1ère personne du singulier pour parler de son expérience et s'interroge sur son âge, il avait 68 ans lorsqu'il publie 'Les deux Pigeons'.
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Version "Les deux Pigeons" avec numérotations des vers
Cette version de l'histoire les deux Pigeons avec les vers numérotés est idéale pour ceux qui veulent étudier la structure de la fable ou qui souhaitent pouvoir se référer facilement à des vers spécifiques. La numérotation des vers permet de mieux se repérer dans le texte et facilite les analyses littéraires.
- Deux Pigeons s'aimaient d'amour tendre.
- L'un d'eux s'ennuyant au logis
- Fut assez fou pour entreprendre
- Un voyage en lointain pays.
- L'autre lui dit : Qu'allez-vous faire ?
- Voulez-vous quitter votre frère ?
- L'absence est le plus grand des maux :
- Non pas pour vous, cruel. Au moins, que les travaux,
- Les dangers, les soins du voyage,
- Changeraient un peu votre courage.
- Encor si la saison s'avançait davantage !
- Attendez les zéphyrs. Qui vous presse ? Un corbeau
- Tout à l'heure annonçait malheur à quelque oiseau.
- Je ne songerai plus que rencontre funeste,
- Que Faucons, que réseaux. Hélas, dirai-je, il pleut :
- Mon frère a-t-il tout ce qu'il veut,
- Bon soupé, bon gîte, et le reste ?
- Ce discours ébranla le cœur
- De notre imprudent voyageur ;
- Mais le désir de voir et l'humeur inquiète
- L'emportèrent enfin. Il dit : Ne pleurez point :
- Trois jours au plus rendront mon âme satisfaite ;
- Je reviendrai dans peu conter de point en point
- Mes aventures à mon frère.
- Je le désennuierai : quiconque ne voit guère
- N'a guère à dire aussi. Mon voyage dépeint
- Vous sera d'un plaisir extrême.
- Je dirai : J'étais là ; telle chose m'avint ;
- Vous y croirez être vous-même.
- À ces mots en pleurant ils se dirent adieu.
- Le voyageur s'éloigne ; et voilà qu'un nuage
- L'oblige de chercher retraite en quelque lieu.
- Un seul arbre s'offrit, tel encor que l'orage
- Maltraita le Pigeon en dépit du feuillage.
- L'air devenu serein, il part tout morfondu,
- Sèche du mieux qu'il peut son corps chargé de pluie,
- Dans un champ à l'écart voit du blé répandu,
- Voit un pigeon auprès ; cela lui donne envie :
- Il y vole, il est pris : ce blé couvrait d'un las,
- Les menteurs et traîtres appas.
- Le las était usé ! si bien que de son aile,
- De ses pieds, de son bec, l'oiseau le rompt enfin.
- Quelque plume y périt ; et le pis du destin
- Fut qu'un certain Vautour à la serre cruelle
- Vit notre malheureux, qui, traînant la ficelle
- Et les morceaux du las qui l'avait attrapé,
- Semblait un forçat échappé.
- Le vautour s'en allait le lier, quand des nues
- Fond à son tour un Aigle aux ailes étendues.
- Le Pigeon profita du conflit des voleurs,
- S'envola, s'abattit auprès d'une masure,
- Crut, pour ce coup, que ses malheurs
- Finiraient par cette aventure ;
- Mais un fripon d'enfant, cet âge est sans pitié,
- Prît sa fronde et, du coup, tua plus d'à moitié
- La volatile malheureuse,
- Qui, maudissant sa curiosité,
- Traînant l'aile et tirant le pié,
- Demi-morte et demi-boiteuse,
- Droit au logis s'en retourna.
- Que bien, que mal, elle arriva
- Sans autre aventure fâcheuse.
- Voilà nos gens rejoints ; et je laisse à juger
- De combien de plaisirs ils payèrent leurs peines.
- Amants, heureux amants, voulez-vous voyager ?
- Que ce soit aux rives prochaines ;
- Soyez-vous l'un à l'autre un monde toujours beau,
- Toujours divers, toujours nouveau ;
- Tenez-vous lieu de tout, comptez pour rien le reste ;
- J'ai quelquefois aimé ! je n'aurais pas alors
- Contre le Louvre et ses trésors,
- Contre le firmament et sa voûte céleste,
- Chang é les bois, changé les lieux
- Honorés par les pas, éclairés par les yeux
- De l'aimable et jeune Bergère
- Pour qui, sous le fils de Cythère,
- Je servis, engagé par mes premiers serments.
- Hélas ! quand reviendront de semblables moments ?
- Faut-il que tant d'objets si doux et si charmants
- Me laissent vivre au gré de mon âme inquiète ?
- Ah ! si mon cœur osait encor se renflammer !
- Ne sentirai-je plus de charme qui m'arrête ?
- Ai-je passé le temps d'aimer ?
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Résumé et morale de la fable "Les deux Pigeons"
Résumé de la fable
La fable "Les Deux Pigeons" de Jean de La Fontaine raconte l'histoire de deux pigeons qui vivent ensemble. L'un des pigeons, lassé de sa vie tranquille, décide de partir voyager malgré les mises en garde de son compagnon. Ce dernier lui explique la cruauté de son absence pour celui qui reste, l'avertit sur les périls du voyage, et lui conseille d'attendre au moins une meilleure saison pour entreprendre son périple.
Cependant, l'autre pigeon emporté par son désir de découvrir le monde, part malgré tout et console son camarade en lui disant qu'il lui racontera tout de son voyage, que cela le distraira.
En chemin, le Pigeon rencontre de nombreux malheurs : il est d'abord pris dans un piège, puis attaqué par un vautour, sauvé par un aigle, pour être finalement blessé par un enfant.
Il retourne alors chez lui, fatigué et abattu.
La fable "Les Deux Pigeons" de Jean de La Fontaine se termine par le partage de l'expérience amoureuse de l'auteur et l'exposé de sa conception du couple.
Morale de la fable
La morale de la fable Les Deux Pigeons de La Fontaine repose sur plusieurs enseignements liés à l'amour, à la prudence et aux conséquences de la quête d'aventure :
- La sagesse de la stabilité : La fable met en lumière l'importance de la stabilité et de l'attachement familial. Le pigeon qui reste au logis incarne la prudence et la sagesse, tandis que celui qui part, animé par le désir d'aventure, en revient blessé et déçu. L'auteur prône l'importance du foyer.
- L'aventure et les conséquences : Le voyage entrepris par le pigeon qui part symbolise la recherche de nouveaux horizons et d'expériences mais cette quête s'avère finalement une erreur. Il est confronté aux dangers du monde extérieur (les pièges et la violence).
- L'amour sincère et l'attachement : Si on pousse l'analyse, on constate que La Fontaine souhaite démontrer que l'amour idéal réside selon lui dans la constance et non dans les rêves d'évasion.
Questions et réponses sur "Les deux Pigeons"
Combien de vers compte la fable "Les Deux Pigeons" ?
La fable "Les Deux Pigeons" de La Fontaine compte 83 vers.
Dans la fable "Les Deux Pigeons" pourquoi l'un des Pigeons décide-t-il de partir en voyage ?
Dans la fable "Les Deux Pigeons" l'un des Pigeons décide de partir en voyage par ennui et désir de découverte, cherchant à voir d'autres horizons.
Dans la fable "Les Deux Pigeons" quel est le conseil donné par l'autre Pigeon resté au logis ?
Le pigeon resté au logis conseille à son compagnon de ne pas quitter son foyer car un voyage s'accompagne d'une multitude de dangers.
Dans la fable "Les Deux Pigeons" pourquoi le voyageur ignore-t-il les conseils de son compagnon ?
Dans la fable "Les Deux Pigeons" le Pigeon voyageur ignore les conseils de son compagnon par désir d'aventure et de découverte personnelle, malgré les risques qui l'attendent.
Dans la fable "Les Deux Pigeons" quelles mésaventures rencontre le Pigeon voyageur ?
Dans la fable "Les Deux Pigeons" le Pigeon voyageur rencontre plusieurs mésaventures, d'abord un piège, puis une attaque de faucon, avant de se faire blessé par un enfant.
Dans la fable "Les Deux Pigeons" que fait le Pigeon voyageur après avoir échappé à l'attaque du faucon ?
Dans la fable "Les Deux Pigeons" après avoir échappé à l'attaque du faucon, le pigeon voyageur croit se mettre à l'abri près d'une maison, mais il est pris pour cible par un enfant et reçoit le projectile de sa fronde qui le blesse.
Quelle leçon peut-on tirer de la fable "Les Deux Pigeons" ?
La leçon que l'on peut tirer de la fable "Les Deux Pigeons" est que l'amour et la stabilité du foyer présentent davantage de sécurité que l'appel de l'aventure et que parfois, l'inconnu peut apporter plus de malheur que de plaisir.
Quelles valeurs sont mises en avant dans la fable "Les Deux Pigeons" ?
La fable "Les Deux Pigeons" met en avant les valeurs de la fidélité, de la sagesse et de l'importance de rester auprès de ceux que l'on aime plutôt que de se laisser tenter par des aventures incertaines.
Que comprend le Pigeon voyageur après ses mésaventures dans "Les 2 Pigeons" ?
Le Pigeon voyageur comprend que l'amour et la sécurité du foyer sont plus précieux que l'évasion ou l'aventure incertaine. Il regrette d'avoir quitté son compagnon et son logis.
Quel est le message central de la fable "Les 2 Pigeons" ?
Le message central de la fable "Les 2 Pigeons" est qu'il faut savoir apprécier ce que l'on a et ne pas se laisser séduire par l'inconnu sans mesurer les risques.
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